170 personnes arrêtées, 14 enfants sauvés.
Tout a commencé en Australie, dans le Queensland, en 2006. La police découvre, par hasard, une vidéo sexuellement explicite montrant une jeune fille. L’enquête locale va se transformer en une des plus grandes opération anti pédophile de la planète. Une opération d’abord baptisée Koala, puis Joint Hammer.
Cette action va permettre de sauver 14 jeunes filles, dont certains étaient âgées d’à peine 3 ans. Environ 170 personnes ont été arrêtées de part le monde, plus de 60 étaient originaire des Etats-Unis d’Amérique. Sept réseaux dédiés à la pédo-pornographe, des Rings, ont été démantelés. « Et l’enquête est loin d’être terminée » confirme le service presse du Federal Bureau of Investigation(FBI).
Tout a donc débuté avec les Autorités du Queensland. La vidéo qu’ils vont découvrir va être ciblée grâce aux langages des personnes filmées. Un dialogue en flamand qui va permettre de remonter la trace du pédophile, un belge. La police de la FCCU, Federal Cyber Crime Unit, va identifier et arrêter l’agresseur. Ce dernier va rapidement fournir sa source, un administrateur italien d’un ring pédo-pornographique. La Guardia di Finanza va mettre la main sur ce webmasteur et faire fermer son site Internet. 50,000 e-mails vont être saisis.
Des courriers électroniques qui vont servir d’ossature à l’opération Joint Hammer. Europol va se cherche de traquer les pédophiles via 28 pays européens, dont la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, … Parmi les courriels, 11,000 ont été ciblés aux USA. 700 personnes ont été surveillées à partir de cette base de données. Une surveillance mise en place, sur le sol de l’Oncle Sam, par le FBI, l’USPIS et ICE.
L’enquête est toujours en cours, mais les principaux prédateurs sexuels considérés comme très dangereux ont été arrêtés. L’un d’eux, un américain du New-Jersey, qui caché dans son ordinateur pas moins de 130,000 images d’enfants. Il en produisait aussi avec sa fille de 9 ans.
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